Le 2e REP est héritier des traditions du 2e bataillon étranger de parachutistes, engagé en Indochine dès sa création en 1948 et jusqu’en 1954. Sous l’appellation de régiment, il participe à la guerre d’Algérie de 1955 à 1962. Après son installation définitive à Calvi en 1967, le 2e REP a prouvé sa valeur au cours de l’ensemble des opérations de l’armée française, notamment en Afrique, en Ex-Yougoslavie, au Moyen-Orient ou encore en Asie.

Fondé en 1948 à Sétif, en Algérie, le 2e bataillon étranger de parachutistes a pris part aux combats les plus durs de la guerre d’Indochine jusqu’à sa dissolution après la bataille de Diên-Biên-Phu en 1954. Il sera reformé la même année avec les effectifs du 3e BEP et deviendra l’année suivante le 2e régiment étranger de parachutistes. Il héritera de sa devise « More Majorum », ou « à la manière des anciens », symbole de sa volonté de rester digne de son prestigieux passé.  Il servira jusqu’en 1962 en Algérie, avant d’être rapatrié en France où il s’installera à Calvi en 1967. Respectueux des traditions, il n’en est pas moins tourné vers l’avenir et c’est à cette époque que les compagnies de combat se spécialisent dans un domaine d’expertise, modèle encore suivi aujourd’hui.

Le 2e REP présente la singularité d’avoir perfectionné dans un domaine d’emploi particulier, dès 1963, chacune de ses cinq compagnies de combat. Ces perfectionnements ont évolué avec le temps mais le principe est resté le même. Aujourd’hui, les domaines de perfectionnement sont les suivants : zone urbaine, nautique, montagne, destructeurs/snipers et désert. Chaque compagnie est pilote dans son domaine et fait profiter le reste du régiment de son savoir-faire spécifique. Cette plus-value technique, selon le terrain et le contexte, optimise ses capacités d’engagement opérationnel.

Régiment d’infanterie légère parachutiste, le 2e REP a été engagé sur toutes les interventions françaises dans le monde, comme au Tchad, au Zaïre, au Kosovo, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan et au Mali. Dans le cadre du système de déploiement d’urgence Guépard, le régiment est capable d’opérer aux quatre coins du globe, dans l’urgence. Les opérations aéroportées, poser d’assaut et réversibilité par aérolargage sont ses spécialités, le combat sa raison d’être.

Seul régiment parachutiste de la Légion Etrangère, il a obtenu de nombreuses décorations : la Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs avec six palmes qui lui donne le droit du port de la fourragère rouge aux couleurs de la Légion d’Honneur pour son drapeau. Il a acquis en outre la Croix de la Valeur militaire avec 4 palmes et 1 étoile d’argent pour ses interventions à Kolwezi (1978), en Afghanistan (2009), Tombouctou (2013) et sa participation à l’opération Barkhane (2015).

Situé au cœur de la Balagne entre mer et montagne, sa position géographique lui donne accès à des terrains d’entraînements variés propices à l’aguerrissement de ses légionnaires. Du fait de son insularité, le régiment constitue une base de défense affiliée à la chaîne de soutien des armées. Il est ainsi l’unique régiment de la 11e Brigade Parachutiste à former lui-même ses personnels au  parachutisme militaire en plus d’être autonome dans l’entretien et la maintenance de ses matériels aéroportés.

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